Autour de Vers les cieux, d'Ôdon von Hörvath
Par Julien Téphany
Vers les cieux d’Horvath traite des faux semblants, du bien et du mal et du choix de basculer dans l’un ou dans l’autre selon ce que l’on est prêt à sacrifier pour réussir. Entre le paradis et l’enfer les personnages se débattent dans une lutte acharnée pour la reconnaissance, le succès, ou simplement la survie… La vision opératique d’Horvath nous a mené à placer la musique au centre de l’action. C’est elle qui organise les allers-retours entre Ciel, Terre et Enfer, elle qui habille et matérialise les personnages, elle qui manipule et suggère, elle qui rassemble et parfois désunie, en un mot qui incarne l’âme de cet univers en trois dimensions. La musique d’Arnaud se devait de faire spectacle et d’ouvrir en grand le champ du répertoire. Je crois qu’elle y est non seulement parvenu, et qu’elle nous a poussé, nous metteur en scène et interprètes à dépasser nos à priori, nos lectures personnelles, voire nos divisions. Elle n’a jamais été une présence accessoire ni un prétexte, mais un véritable partenaire de jeu, une inspiration profonde dans notre quête poétique. Je crois qu’au théâtre la musique doit donner autant à voir qu’à entendre, et pardessus tout faire œuvre ! Sans Arnaud et ses musiciens, nous serions passés à côté de l’œuvre.
contribution photographique
A.Masbou, E. Legrand, C. Loubradou
Autour de Mangeront-ils ? de Victor Hugo
Par Julien Téphany
La musique d’Arnaud pour Mangeront-ils ? n’était pas prévue dans la mise en scène.
La troupe comportait déjà ses propres musiciens africains, et la tentative de marier cette langue avec les sons et les rythmes de l’Afrique était bien avancée, quand Arnaud m’a fait écouter quelques maquettes : autant de rêves ...