contribution photographique
A.Masbou, E. Legrand, C. Loubradou
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Premier volet de deux rencontres avec le Mali, il s’agit ici d’impressions laissées, de carnet de voyage sonore. Je travaillais à cette époque sur une petite forme théâtrale mise en scène par Ricardo Lopez-Muñoz, autour de textes sur la lenteur, la paresse, celle que l’on cultive. Nous avions besoin d’une création sonore qui inviterait les spectateurs, une cinquantaine de personnes en situations de détente, les yeux bandés, à partir à la découverte de leurs sens.
Autour de prises de sons faites à Bamako, J’imaginais ainsi une variation sur le principe tension/détente. La fluidité du violon et la douceur de certaines sonorités, (Victoria); les ambiances de vie, de marchés, la frappe des ferrailleurs de Médine à Bamako, (Faire ailleurs); les rires et les voix du Mali et mêlés à des sons de percussions sur le violon, (Mopti); et aussi un travail de résonnance par sympathie sur un piano préparé, (To F.F.); racontaient notre Éloge de la Paresse.